lundi 20 mars 2017

Kiwi spleen: le monde ne suffit pas.

Kiwi spleen : le monde ne suffit  pas.

Donnez moi du soleil,  je veux du soleil ! Tel fut ma complainte pendant ma longue première semaine néo zelandaise. Un record de pluie décennal à été battu sur la région d'Auckland et j'ai plusieurs fois été bloqué par une coulée de boue ou un arbre en travers sur les petites routes de campagne.
Inutile de dire que mon moral s'est vite retrouvé dans mes chaussettes ( mouillés  en l'occurrence) et que je n'ai pas cessé de pester contre ce pays de m... au climat de m...
J'ai traversé toute l'île du Nord sans grand plaisir hormis quelques bains relaxants dans les sources naturelles d'eau chaude proche de Rotorua.
La traversée en ferry depuis Wellington pour rejoindre l'île du sud à été chahuté avec des creux de 4 mètres provoquant un fort roulis et le mal de mer qui va avec.  Impressionnant tout de même de voir ce gros bateau ballotté à ce point.

Et puis ensuite,  et bien comme dit le proverbe :"après la pluie... ".  Et là  cela change tout et j'ai dû réviser mon jugement.  Oui la Nouvelle Zélande est d'une beauté naturelle étonnante et détonnante avec, entre autres,  des montagnes volcaniques et des lacs miroitant sous le soleil enfin revenu !

J'ai donc pu faire mes habituelles rando à rallonge : 5,6,7...jusqu'a 12 h! par jour.  Mais quand on aime on ne compte pas...
Mont Cook,  Tongariro,  Nelson track,  Milford  sounds,  Queenstown,  autant de régions aux perspectives éblouissantes.  Et les plages ne sont pas en reste même si l'eau a 16 degré n'invite pas vraiment à la baignade.  Sur l'une d'elle j'y ai d'ailleurs vu,  à quelques mètres seulement du bord,  plusieurs dauphins évoluer avec une dextérité et une majesté qui ont rendu  ce moment  d'une beauté rare.

Pour en revenir au titre de ce post,  je dois préciser que le surnom des néo zelandais ne vient pas du fruit mais d'un oiseau fragile et quelque peu disgracieux avec un long bec : le kiwi.  Quand au spleen,  et bien c'est en quelque sorte l'état mélancolique qui s'est abattu sur moi ces derniers jours,  en partie à cause de la météo,  mais pas seulement...

Je dois en effet reconnaître que même pour un solitaire patenté comme moi,  il y a parfois des moments difficiles à vivre loin de chez soi et de ses proches.  Des moments ou la nature ne peut vous venir en aide et ou l'on prend conscience que le monde,  aussi vaste et aussi magnifique soit il,  ne suffit pas...



















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