lundi 24 avril 2017

Un nouveau roi de France

Un nouveau roi de France.

Bien que le résultat final ne soit pas encore établi, il n'y a plus désormais guère de doute sur le nom du futur roi, euh pardon président, de la France.

Cette chère France que j'aimerais retrouver dans une situation avantageuse à mon retour début août. Une France riche de son histoire, de son patrimoine, de ses villages et de ses villageois... De son panache et de sa liberté de pensée. De sa littérature et de sa cuisine. De son côté chic et romantique. De son art de vivre et de ses acquis sociaux. De...? Inutile d'en rajouter, après avoir voyager sur plusieurs continents et traverser une bonne dizaine de pays je dois bien l'avouer, la France est un pays formidable qui mérite qu'on le serve et le défende. Dont acte Monsieur le futur président !

Un président plus jeune que moi,  bizarre à concevoir mais plutôt positif en réalité.

Sinon pour en revenir à mon voyage et à ma petite personne, eh bien pour faire court, ces derniers jours j'ai vu beaucoup de vagues, des grosses et des très grosses. Avec ce qui ce fait de mieux dans le monde du surf pour jouer avec (j'ai eu l'opportunité d'assister au Ripcurl pro à Bells beach, une manche du championnat du monde de la discipline, sur le spot qui a servi à la scène finale du film mythique "point break", les connaisseurs apprécieront.)
Dans un registre plus calme,  j'ai vu des animaux vraiment étonnants pour moi alsacien de souche : du kangourou au wombat en passant par le koala, le perroquet et le dauphin. Et je vous assure je n'étais pas dans un zoo.
Mention spéciale pour le koala, alors lui il a tout compris à la vie. Il mange puis fait la sieste puis mange puis fait la sieste, etc... Bon faut aimer les feuilles d'eucalyptus. L'odeur est agréable, le goût... bof bof.

Je ne sais pas si Jean de la Fontaine pensais à un koala lorsqu'il a écrit ces quelques mots, mais en tout cas ils viennent fort à propos pour me permettre de conclure :

" De sa vie il fit deux parts, qu' il passa l'une à dormir et l'autre à ne rien faire. "



















mercredi 12 avril 2017

Aborigène, kangourou : un même destin.

Aborigène, kangourou : un même destin.

Les aborigènes d'abord, les kangourous ensuite ont été d'une manière ou d'une autre considérés comme nuisible par les australiens ( je devrais plutôt dire par les européens venus coloniser le Gondwana, nom originel de cette terre australe.) et du coup exterminés sans scrupules.
Pour les aborigènes, même si ce n'est bien évidemment plus le cas aujourd'hui, on sent bien qu'il y a une certaine gêne, pour ne pas dire plus, entre les deux peuples...
Pour les kangourous, on les chassent depuis un hélicoptère et on en retrouvent partout dans le bush écrasés par les voitures qui ont envahi leurs territoire. Ainsi avant d'en voir enfin un vivant j'en ai vu des dizaines morts au bord des routes.
Vive les progrès de la civilisation...

Bon sinon il y a quand même une chose plus réjouissante depuis mon arrivée en Australie par rapport à la Nouvelle Zélande, c'est la météo. Et aussi le van que j'y ai loué, plus cher mais aussi plus confortable avec notamment un frigo. Chose ô combien importante pour mettre les bières au frais. Même si sur ce point là, étant donné que mon cousin Arnaud n'a finalement pas pu me rejoindre, j'ai besoin d'un stock bien moins important, environ 90 % en moins !

Sur un autre registre, j'ai finalement replongé  dans le virus de la pratique sportive à outrance, mais ce n'est pas de ma faute !

Je m'explique : concernant la natation, c'est une question d'hygiène, car bien souvent quand on voyage dans un van le meilleur moyen de prendre une bonne douche chaude plutôt que de se laver dans un lac ou une rivière est d'aller dans une piscine, et tant qu'à faire, si déjà j'y suis, autant aligner quelques longueurs.

Quand à la course à pied, et bien c'est une raison d'orgueil. A force de voir autant d'australiens courir sous mes yeux... D'ailleurs ce sont plus souvent des australiennes et pour certaines sacrément affûtés ! Le running est tendance et que ce soit sur la plage mythique de Bondi beach avec ses surfers et ses filets anti requins, le long de Harbour Bridge et du célèbrissime opéra en forme de voile de bateau en plein centre ville de Sydney, ou encore sur les sentiers des Blue Mountains ( qui doivent leur nom à la légère brume bleuté provoquée par l'évaporation de l'essence des feuilles d'eucalyptus qui abondent dans ces forêts et qui flotte dans les airs lors des jours de chaleurs).  Et bien tout le monde court !

Bon toujours est il que je m'y suis remis moi aussi et si mes tendons et mes chaussures tiennent le choc et bien j'aimerais continuer sur ma lancée au Japon et en Russie, mes prochaines destinations.
D'ailleurs à propos de mes chaussures, j'ouvre une souscription pour les remplacer, ci joint photo de leur état...

Et pour finir par une note plus poétique en ce jour un peu spécial pour moi. Puisque nous sommes aujourd'hui le 13 avril, date de mon anniversaire. Un anniversaire sans dîner aux chandelles ni grand vin mais passé quelque part, tout seul, dans le bush australien.

Une journée à écouter les oiseaux se répondre en écho.
A respirer l'odeur d'eucalyptus lorsque le vent se lève.
À goûter l'eau d'un ruisseau accroupi entre deux rochers.
A poser mes mains sur les fougères, les mousses et les troncs d'arbres centenaires.
À apercevoir au loin un kangourou géant, un wombats, un perroquet multicolore.
Et le soir lorsqu'enfin je me pose, le crépuscule sous mes yeux est grandiose.

"Le plus court chemin qui mène à soi même court autour du monde. "
( Herman von Keyserling)



















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