samedi 1 septembre 2018

Sous une gloriette bleue


Sous une gloriette bleue.
L'immersion dans un pays, dans une culture, doit se faire par les cinq sens. Donc aussi, et peut-être même surtout par l'estomac, c'est à dire le goût et l'odorat.
Parfois cela peut certes déboucher sur une grimace voir une tourista, mais le plus souvent, si l'on est pas farouche, sur des surprises gustatives, des saveurs inédites pour un palais aseptisé. Je suis donc parti de tard matin a la découvertes des camcis ( chaussons fourrés à la viande, au fromage ou aux légumes) ainsi que du Jarma , la boisson nationale au jus d'orge fermenté qui existe nature ( un peu aigre), au café ( ça passe crème) ou au cassis ( plus sucré).  Puis je suis passé aux Chachlik ( brochettes bien grasses) , aux Fintyozi ( nouilles froides relevées) et au Kurut ( boulettes de yaourt séchées).
Bien pansé, j'ai pu siester dans l'un des nombreux parcs ombragé de la ville.
Et il y en a tant, ce qui est surprenant car de prime abord on voit surtout la poussière des rues mal carossées et les gros blocs de béton de la période soviétique. Et pourtant si l'on se laisse divaguer on peut se perdre au milieu des fontaines, forêts de chênes et massifs de roses. Je n'invente rien ! En ce moment même j'écris assis sur un banc d'une gloriette en bois, couleur bleu azur, avec de temps un temps un écureuil qui vient m'observer, moi le petit français en vadrouille à Bishkek.
Même si une grande ville n'est pas forcément représentative du reste de la population, au rythme où vont les choses, dans quelques années les kirghise seront tous obèses. En effet les jeunes se ruent sur les fast food et adoptent le style vestimentaire et musical européen.
Pourquoi tant d'attrait pour la modernité et le rejet de la tradition ?






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