mercredi 12 avril 2017

Aborigène, kangourou : un même destin.

Aborigène, kangourou : un même destin.

Les aborigènes d'abord, les kangourous ensuite ont été d'une manière ou d'une autre considérés comme nuisible par les australiens ( je devrais plutôt dire par les européens venus coloniser le Gondwana, nom originel de cette terre australe.) et du coup exterminés sans scrupules.
Pour les aborigènes, même si ce n'est bien évidemment plus le cas aujourd'hui, on sent bien qu'il y a une certaine gêne, pour ne pas dire plus, entre les deux peuples...
Pour les kangourous, on les chassent depuis un hélicoptère et on en retrouvent partout dans le bush écrasés par les voitures qui ont envahi leurs territoire. Ainsi avant d'en voir enfin un vivant j'en ai vu des dizaines morts au bord des routes.
Vive les progrès de la civilisation...

Bon sinon il y a quand même une chose plus réjouissante depuis mon arrivée en Australie par rapport à la Nouvelle Zélande, c'est la météo. Et aussi le van que j'y ai loué, plus cher mais aussi plus confortable avec notamment un frigo. Chose ô combien importante pour mettre les bières au frais. Même si sur ce point là, étant donné que mon cousin Arnaud n'a finalement pas pu me rejoindre, j'ai besoin d'un stock bien moins important, environ 90 % en moins !

Sur un autre registre, j'ai finalement replongé  dans le virus de la pratique sportive à outrance, mais ce n'est pas de ma faute !

Je m'explique : concernant la natation, c'est une question d'hygiène, car bien souvent quand on voyage dans un van le meilleur moyen de prendre une bonne douche chaude plutôt que de se laver dans un lac ou une rivière est d'aller dans une piscine, et tant qu'à faire, si déjà j'y suis, autant aligner quelques longueurs.

Quand à la course à pied, et bien c'est une raison d'orgueil. A force de voir autant d'australiens courir sous mes yeux... D'ailleurs ce sont plus souvent des australiennes et pour certaines sacrément affûtés ! Le running est tendance et que ce soit sur la plage mythique de Bondi beach avec ses surfers et ses filets anti requins, le long de Harbour Bridge et du célèbrissime opéra en forme de voile de bateau en plein centre ville de Sydney, ou encore sur les sentiers des Blue Mountains ( qui doivent leur nom à la légère brume bleuté provoquée par l'évaporation de l'essence des feuilles d'eucalyptus qui abondent dans ces forêts et qui flotte dans les airs lors des jours de chaleurs).  Et bien tout le monde court !

Bon toujours est il que je m'y suis remis moi aussi et si mes tendons et mes chaussures tiennent le choc et bien j'aimerais continuer sur ma lancée au Japon et en Russie, mes prochaines destinations.
D'ailleurs à propos de mes chaussures, j'ouvre une souscription pour les remplacer, ci joint photo de leur état...

Et pour finir par une note plus poétique en ce jour un peu spécial pour moi. Puisque nous sommes aujourd'hui le 13 avril, date de mon anniversaire. Un anniversaire sans dîner aux chandelles ni grand vin mais passé quelque part, tout seul, dans le bush australien.

Une journée à écouter les oiseaux se répondre en écho.
A respirer l'odeur d'eucalyptus lorsque le vent se lève.
À goûter l'eau d'un ruisseau accroupi entre deux rochers.
A poser mes mains sur les fougères, les mousses et les troncs d'arbres centenaires.
À apercevoir au loin un kangourou géant, un wombats, un perroquet multicolore.
Et le soir lorsqu'enfin je me pose, le crépuscule sous mes yeux est grandiose.

"Le plus court chemin qui mène à soi même court autour du monde. "
( Herman von Keyserling)



















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